DIS-MOI OÙ TU AS MAL, JE TE DIRAI CE QU’A TON CŒUR

Découvrez la cause spirituelle et psychologique qui se cache derrière vos maux quotidiens.

DIS-MOI OÙ TU AS MAL, JE TE DIRAI CE QU’A TON CŒUR

La médecine occidentale a longtemps séparé les maux du corps des maux de l’esprit et de l’âme. D’autres médecines à travers le monde, cependant, ont toujours lié les maladies à des éléments autres que le physique.

C’est le cas de la médecine chinoise traditionnelle, par exemple, dans laquelle corps et esprit fonctionnent de concert. Les médecines traditionnelles africaine et amérindienne, elles aussi, trouvent souvent des causes émotionnelles et spirituelles à diverses maladies.

C’est influencé par toutes ces philosophies que Michel Odoul a écrit l’œuvre « Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi ».

I. Le rôle des émotions dans la maladie

L’Homme est un tout. Le physique et le non-physique se côtoient sans cesse, formant les individus que nous sommes.

Les médecines traditionnelles appréhendaient la maladie comme une souffrance qui n’était pas seulement physique, mais aussi émotionnelle et spirituelle. Guérir ne revient donc pas uniquement à guérir le corps, mais aussi à soigner les blessures émotionnelles.

Les expressions que nous utilisons au quotidien en disent long sur ce que nous ressentons. Par exemple, « en avoir plein le dos » ou « l’avoir en travers de la gorge » sont des manières imagées de décrire les effets physiques que nos émotions peuvent avoir sur nous.

Le corps a toujours été influencé par l’état d’esprit. Lorsqu’il s’agit d’une maladie, entendue comme une pathologie s’étendant sur une certaine durée, l’émotion peut être plus intense ou refoulée.

Comme des toxines, les émotions et les traumatismes refoulés, non traités, finissent par se manifester physiquement. Colère, angoisse, ressentiment, culpabilité : autant de sentiments qui peuvent gangrener et littéralement empoisonner nos corps.

Ainsi, au-delà des médicaments, qu’il ne faut pas négliger, ce n’est qu’en agissant sur la cause émotionnelle profonde à l’origine de la pathologie qu’on parvient à guérir complètement.

Vu ainsi, les maladies sont des appels au secours de nos esprits. Chaque maladie peut parler directement d’un manque ou d’un traumatisme. C’est pourquoi Michel Odoul utilise l’expression : « le-mal-a-dit ». Ce jeu de mots donne la parole à la maladie, qui n’est pas uniquement un mal physique, mais un message de notre subconscient qu’il nous appartient de déchiffrer.

II. Quelques exemples de maladies et de leur cause émotionnelle :

1. Hernies et sentiment de claustrophobie :

Les hernies sont souvent liées à un profond sentiment de frustration. Lorsque vous vous sentez coincé dans une situation, sans en voir l’issue, vous pouvez développer une hernie.

Les soucis financiers sont souvent à l’origine des hernies. Si vous vous débattez dans une situation difficile sur le plan financier, la frustration peut provoquer une hernie.

Dans ces cas, vous pouvez éprouver un sentiment de culpabilité et d’échec lié aux difficultés rencontrées. C’est ce sentiment qui peut aboutir à une hernie si vous ne parvenez pas à vous pardonner.

La pression malsaine que vous vous mettez dans ce genre de situations est toxique pour votre corps. De plus, la localisation de la hernie peut indiquer le type de frustration qui vous anime.

Hernie discale :

La colonne vertébrale, représentant le soutien, est le siège des maux liés à la responsabilité. Une hernie discale survient lorsque l’on se sent submergé par ses responsabilités et que l’on ne parvient pas à y faire face. Vous vous retrouvez comme pris dans un étau, mais vous avez toutes les peines à demander de l’aide.

Hernie inguinale (dans l’aine) :

Vous développez ce type de hernie si vous ne parvenez pas à exprimer votre créativité. Peut-être exercez-vous une activité professionnelle qui vous empêche d’exprimer cette part de vous, et cela vous pèse. De la même manière, vous pouvez vivre une situation amoureuse ou professionnelle stressante que vous souhaitez quitter, mais que vous supportez par obligation.

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2. Le foie et la colère :

Les personnes les plus sujettes aux pathologies du foie sont souvent celles qui ont la critique facile. Très souvent, ces personnes éprouvent un fort sentiment de colère qu’elles essaient de dissimuler tant bien que mal. Ce sentiment les pousse à la vindicte, souvent injuste, envers les autres et les situations.

Si vous souffrez de maux de foie chroniques, analysez vos réactions face aux changements et aux imprévus. Apprenez à accepter plus facilement les choses et les personnes telles qu’elles sont, et essayez de croire que le meilleur est à venir.

3. Les problèmes de peau :

De manière générale, les problèmes de peau sont les signes d’un conflit de séparation. Il peut s’agir d’une séparation brutale survenue dans la petite enfance, entraînant une peur de la séparation et de la solitude.

Les personnes souffrant de problèmes de peau dissimulent souvent une peur de l’abandon. Elles se sentent dévalorisées par leurs proches et sont très attachées à ce que l’on pense d’elles.

L’expression « être mal dans sa peau » traduit parfaitement l’état d’esprit de la majorité des personnes atteintes de problèmes cutanés.

Le psoriasis :

Le psoriasis est une maladie de peau touchant souvent les hypersensibles. Vous pouvez développer ce genre de pathologie si vous avez des soucis d’identité. Vous aimeriez être quelqu’un d’autre, car vous ne vous trouvez pas assez digne d’être aimé.

Le psoriasis est une réaction émotionnelle de protection. Il s’agit d’une barrière entre soi et les autres, pour ne pas être approché et ainsi, éviter d’être blessé.

L’acné :

L’acné est souvent en lien avec un conflit avec le parent du même sexe. Une perte d’identité, parce que l’on refuse de ressembler à ce parent, peut provoquer de l’acné.

C’est un rejet de soi-même, de sa propre identité, qui peut être à l’origine de l’acné.

4. Les douleurs aux genoux et l’ego :

Les problèmes chroniques aux genoux traduisent deux choses antagonistes.

D’une part, ils peuvent signaler une difficulté à se plier, un ego surdimensionné qui refuse de ployer devant une autorité.

Mais la cause peut aussi être totalement opposée. Il n’est pas rare de développer des maux aux genoux justement parce qu’on se plie aux attentes des autres, qu’on se montre conciliant.

On désire la paix, et pour cela, on accepte des compromis avec lesquels, secrètement, on n’est pas en accord.

La colère et la frustration éprouvées parce qu’on n’est pas capable d’agir selon ses véritables sentiments peuvent causer des pathologies aux genoux.

Conclusion :

Vous poser des questions sur les causes émotionnelles de vos maladies est important. Mais une fois la pathologie présente, elle doit être soignée. Ne négligez donc pas la médecine dite orthodoxe, car elle est également nécessaire.

Ce qu’il est important de comprendre, c’est qu’une maladie a souvent une cause autre que physique. Elle se manifeste pour mettre en avant un sentiment refoulé, elle est un message de votre subconscient.

Ce dernier cherche à attirer votre attention sur un problème intérieur que vous refoulez, et qui finit par se manifester dans votre corps.

Parce que corps et esprit fonctionnent de concert, interrogez-vous sur les causes émotionnelles probables de vos maux.

Ne culpabilisez pas dans le processus en vous disant que vous vous infligez vous-même ces maladies. Cela ne servira à rien, à part vous rendre encore plus malade.

Le corps et l’esprit peuvent tous deux être blessés. La différence est que, contrairement aux blessures physiques, les blessures émotionnelles ne sont pas visibles à l’œil nu.

Vous n’avez donc aucune raison de vous en vouloir d’avoir un traumatisme qui vous rend malade.

Accepter votre vulnérabilité et votre sensibilité est le premier pas pour guérir. Toutes vos émotions sont légitimes ; elles disent qui vous êtes.